Il y a des avenues remplies de bitume, des trottoirs vides ou de personnes perdues. Des camions et des avions qui hurlent. Il y a des murs maladroits qui protègent d'autres murs, plus hauts, perforés, pour habiter. Brulant l'été, l'hiver glacé. Subjectivement, l'auteure documente. C'est dans les détails, trâces, évocation de la nature de son environnement proche, qu'elle puise ses brefs instants poétiques, survivre par la rêverie, composer avec sa réalité. (tirages cyanotype)